Cévennes 2022

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A 05:30 exactement, la BX rejoignait le PX. Châtillon, proche banlieue sud, à l’heure où quelques rares véhicules circulent dans les rues. L’humidité se cristallisait sur les carrosseries. Jérôme était exact, le geste était précis quand il fallait arrimer les 2 scooters sur la remorque.
A 06:06, encore plus au sud, c’était Eusebio qui rejoignait l’attelage vintage. Nous voici à 3, dans la nuit claire.
06:26, autre rdv, sur la N20 cette fois. Près de Monthléry, les 2 autres compagnons de route nous rejoignent. L’équipage est discret, un utilitaire qui contient nos 3 autres scooters.
Nous voici au complet, la route est à prendre, à contre-sens de la nuée de phares qui convergent vers Paris.
Supertramp jouait « Fool’s overture ». Assurément et dans cette BX, nous étions dans les années 80’s.
Le ciel était clair, le soleil donnait à notre gauche, la journée s’annonçait radieuse.
09:00, pause café (on ne quitte pas l’univers des 80’s, comprendra qui le pourra). On s’arrête à la même aire que l’année dernière. Une attraction pour enfants en plus, du service en moins. Pour l’année prochaine, on pensera à changer cette habitude.
Le compteur affiche une vitesse de 120. Les kilomètres défilent patiemment. Jérôme gère au mieux l’élan qu’il faut prendre avant les côtes en évitant soigneusement le ralentissement induit par les camions.
Les panneaux défilent… Direction Clermont-Ferrand… La Bourboule, Murat… le confort de la BX me berce, je m’endors.

Il est 15:45 quand nous nous arrêtons sous les platanes, juste devant notre hôtel. Un couple sirote ses consommations en terrasse. Avant même de prendre nos clés de chambres, nous libérons les scooters de leurs sangles. En moins de 10 minutes, le Frelon Vert, la Mésange Bleue, l’Aigle Blanc, le Pélican Blanc et l’Abeille Blanche sont sur béquilles.
Camion et BX vidés, les bagages sont montés en chambre, les blousons sont pris, nous pouvons rouler.
C’est parti pour une première boucle de 75 km. Nous serpentons dans les gorges de la Jonte. La rivière est presque à sec en cette saison. La route est connue, sèche, bien bitumée, on peut négocier les virages sereinement. Seuls quelques camions militaires en manœuvres dans le coin nous obligent à jouer du clignotant.
Les Douzes, la Caze, le Truel sont de jolis villages vissés à flanc de gorges. Nous quittons la Jonte pour emprunter la départementale qui suit le Tarn en direction des Vignes, de l’Angle et jusqu’à la Malène.
A la Malène, il nous faut monter sur le plateau. Les virages sont en épingles, la vitesse chute comme les rapports de boîte. On est le plus souvent en seconde. On apercevra au loin les ailes du moulin de la Borie, que nous avions visité l’an passé.
Il fait frais sur le plateau. Sylvain se couvre d’un coupe-vent rouge… assorti à son casque.
Des champs fraîchement labourés, des forêts de résineux, le paysage nous est presque familier et on ne s’en lasse pas. Si les 3 prochains jours sont dans ce ton, on va se régaler.
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Message par SPOCK »

Dès le réveil, depuis la fenêtre de la chambre, et derrière la barrière rocheuse, on devinait qu’un soleil généreux allait bientôt nous accompagner.
Chacun était dans son rôle : l’intemporel pivot de notre galaxie (Capitaine Flam ? Toujours les 80’s) allait dissiper la brume matinale. Le maître d’hôtel, un petit homme âgé, qui semblait éternellement bronzé, à l’accent chantant et à l’humour ciselé nous régalait pour la matinée. Eusebio et Raid, cartes en mains, définissaient le parcours des prochaines heures.
Jérôme et Sylvain, sereins, fins observateurs, profitaient des instants présents.
Notre unité de temps se contractait, bientôt 09:30, nous allions nous mettre en selle.
Le garage-parking était orienté plein Est. Nos ombres portées se plaquaient sur le bâtiment. Dès les premiers tours de moteur, une fumée bleutée flottait au sol.
Après une dizaine de kilomètres, nous avions pris de la hauteur, enchaîné les virages, admiré les routes de traverses, longé les fermes et frôlé les falaises du plateau. Causses, toujours ça nous intéresse (!).
En cette saison, la DDE est à l’action. Routes barrées et semis de gravillons. Nos routeurs avisent, conversent et redéfinissent le parcours. Aucun souci, toutes les routes sont belles, et nous mèneront à destination.
Nous sommes sur le plateau, le ciel est dégagé. Comme à chacun de nos passages, chaque année où nous traversons ce secteur, quelques vaches occupent la route.

Nous sommes en terres connues lorsque nous nous arrêtons dans ce petit village : une place, un café, une église et une agence postale ouverte de 13:55 à 14:55. Plus une affiche contre une taxe. Nous sommes en France, c’est certain.
Plus précisément, dans le Gard à Saint André de Valborgne.
La population est affable. 5 scootéristes en balade… nous suscitons toujours autant la curiosité. L’âge des scooters, la cylindrée des moteurs, notre origine géographique, les questions sont toujours les mêmes et nos réponses invariantes.
L’heure du déjeuner approche. On se décide sur un objectif : se restaurer aux Plantiers. Un village où nous étions allés l’année passée mais où Torino était tombé en panne, ce qui avait stoppé nos projets.
En bon géographe, Eusebio a trouvé une rallonge. Quelques kilomètres supplémentaires en forêt, et un petit col à passer plutôt que de longer les gorges du Gardon.
La route est superbe mais gare aux châtaignes ! Le bitume est truffé de bogues.

Et là, arrivés aux Plantiers, patatras, bis repetita… c’est le drame.
L’unique café restaurant ouvert ne peut pas nous servir. La limonadière-serveuse-cuisinière (bref la pièce essentielle) n’est pas disponible, elle joue aux boules.
Il faudra de la psychologie, de la négociation, quelques compromis sur le choix du plat unique pour se faire ouvrir une table et se faire servir.
Cette pause déjeuner sera l’occasion pour Raid et Jérôme de sortir quelques outils et resserrer la direction du T5. Ça flottait dans le guidon, pas question de virer dans le Gardon.

Pour l’après-midi, le Saint Graal de la journée restait à atteindre : le Mont Aigoual. Raid est dans ses terres. Tel un malinois à la descente d’un vol Pointe à Pitre / Paris, l’oeil vif, le nez au vent, rien ne lui échappe. Tel un Patou des Pyrénées, il alterne, devance et suit le groupe des 4 autres scooters.
On se challenge, on asticote la bête du Gévaudant et… on fait chauffer les moteurs lors de l’ascension du mont.
L’animal est rusé, il avait monté de très bons pneus pour cette virée. Ça accroche bien pour l’Abeille Blanche.
Nous voici au sommet. Un des pics sensationnels de la journée.
On admire, on se rafraîchit avec l’air ambiant.
Bientôt la descente. Elle ne sera pas aux enfers… en route et à table.
On va encore se régaler.
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Re: Cévennes 2022

Message par Markus »

Quelle belle plume Spock ! Les candidats pour le Goncourt 2023 se positionnent ! Et en plus, au vu des heures où tu publies, tes acolytes dorment profondément…..Une sacrée belle virée, merci pour ce partage quotidien !
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Re: Cévennes 2022

Message par SPOCK »

Le rituel est installé, les bonnes habitudes germent vite : rouleurs de la table ronde, notre premier rdv de la journée est pour le petit-déjeuner.
Nous prenons notre temps, presque une heure dans la grande salle à manger de l’hôtel. Le service est attentionné. Paul, l’homme à l’accent chantant évoqué hier, connaît déjà nos goûts : Les cafés, chocolat, thé sont servis dans leur exacte destination.
La maîtresse de maison, toujours affable et bienveillante s’inquiète de notre bien-être. Comment douter ? Doit-elle vraiment être rassurée ? La table est généreuse et la journée s’annonce radieuse. Pendant quelques instants, elle a craint pour sa fine vaisselle. Raid, dans une tirade matinale et sévèrement genrée (que les connaisseurs sauront ici deviner) a fait vibrer ses cordes vocales, les tympans des convives, et la porcelaine des tasses.

Pour les premiers kilomètres de la journée, nous montons sur le plateau. La route est connue, de la « montpagne » (mi-montagne, mi-campagne). Loin, très loin des bouchons urbains, rien ne nous freine dans notre ascension. On s’autorise quelques arrêts, le temps d’un cliché instantané sur des lieux rituels (un croisement dévot, l’auberge du Chanet).
Sur ce plateau de Causse-Méjean, la végétation est rase. La vue s’étend à des dizaines de kilomètres. Pas de haies, peu de forêts, des champs cultivés, de la terre et des pierres. Les routes sont sinueuses dans ce relief, la pente est douce.
Nous longeons l’aérodrome de Florac Sainte-Enimie. Des bidasses en manœuvre remballent leurs équipements. Le drapeau noir ne flotte pas sur la marmite, les manches à air sont en berne.
Cap à l’Est sur le plateau, et soudain, au détour d’un virage, le vide et une vue plongeante sur la vallée de Florac. D’où nous sommes, nous contemplons la ville. Les voitures ont à peine la taille des Majorettes. Jérôme sort un Playmobil de sa poche, en avant les histoires, les proportions sont respectées.
On écoute aussi le silence. De notre belvédère, le bruit de la circulation remonte jusqu’à nous dans un chuintement. Sylvain porte ses mains à sa bouche, une chouette hulule. Je me prends à rêver de descendre par les airs… ce n’est pas réaliste, je reprends le frelon vert.

La pause-café sera consommée à Florac. Une table en terrasse, et 5 missionnaires au soleil. A une pauvre âme délaissée par la vie et imbibée par le vin blanc, nous racontons une partie de notre périple et que nous sommes 5 frères d’une congrégation religieuse en voyage de rédemption. Frère Jean-Pierre doit se racheter d’un passé trouble au service d’une industrie peu recommandable…

Nous gardons le cap à l’Est à la sortie de Florac. La route nous mène au Col du Rey. Pause photo et regroupement des rouleurs égarés, la palanquée est au complet, le prochain arrêt sera pour déjeuner.
Saint-Germain de Calberte, nous voilà. Un unique restaurant, une salle voûtée pour le menu ouvrier et un longue terrasse pour les touristes et randonneurs. Nous trouvons notre place en extérieur.
Des platanes, du soleil, du linge qui sèche aux fenêtres et la petite église au bout de la rue, à cinquantaine de mètres.
L’apéritif est servi, la commande est envoyée, un homme passe avec une gerbe de fleurs.
Les plats sont servis, les serviettes sont dépliées, je remarque une femme, puis une autre, qui signent un registre à l’entrée de l’église.
Les desserts sont dégustés, nos voisins de terrasse se lèvent. 4 hommes, sac sur le dos, bâtons en mains qui terminent une randonnée de quelques jours. La serveuse nous invite à déplacer nos scooters, la cérémonie sera à 15:00, et déjà les proches arrivent.
Les cafés sont bus, la note est payée, nous partons. La colonne de nos 5 Vespa est encore dans le village quand nous croisons le corbillard. Ashes to ashes, la messe sera dite par un Frère, un vrai.

Jérôme et Raid ravitailleront avant de quitter Saint-Germain. Leurs moteurs sont plus puissants et plus gourmands. Eusebio nous a préparé une belle boucle pour terminer le roulage de la journée. Nous cheminons sur des routes au milieux des châtaigneraies, traversons des villages de quelques âmes où vivent plus de chèvres et de moutons que d’humains. Les virages sont innombrables, parfois très serrés, les moteurs bien sollicités répondent parfaitement. Nous rentrons à Meyrueis pour 19:00. La balade de ce vendredi totalisera 200 kms. Un vrai régal.

[ici ou ailleurs, merci pour les appréciations. Mon copain de chambrée a le sommeil sonore, le mien est léger. Chacun de nous compose à sa manière].
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Re: Cévennes 2022

Message par ML28 »

Top :moto: :moto: :moto: :moto: :moto:
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Re: Cévennes 2022

Message par SPOCK »

Samedi matin, 07:30 :
Le réveil est brumeux... la lumière de Meyrueis est terne, le plafond est bas, il pleut. Avant même de descendre pour le petit-déjeuner, la discussion s'anime. Faut-il prendre des vêtements imperméables ? Assurément. Cette météo n'avait pas été prévue. Nous espérions du soleil tout au long de cette virée.
08:00, il pleut assez fort. Nous décidons de retarder notre roulage ce matin.
Pour le moment nous sommes au sec, au chaud, et la table ronde du petit-déjeuner nous attend. Chevaliers, en chaise !

Comme d'habitude, la table est bonne. Nous prenons le temps... que le temps s'améliore. Et nous serons récompensé de cet effort. à 09:30, la pluie s'est arrêtée. Les prévisions pour les prochaines heures sont bonnes, le soleil va pointer.
C'est samedi, c'est jour de courses. Nous profitons de notre sursis horaire pour aller faire quelques achats dans Meyrueis, histoire de faire tourner le commerce local et les producteurs du canton. Balade à pieds dans le village, le ciel est encore gris mais n'est plus menaçant.

10:30, les scoots sont démarrés, un kilomètre de chauffe et nous voici à la station AVIA du village, rituel du ravitaillement. Les pleins sont faits, c'est parti, cap à l'ouest, nous prenons la route des gorges de la Jonte. Après quelques minutes, nous voici déjà en hauteur, au dessus du nuage de brume, et à la Grotte de Dargilan. Le point de vue est exceptionnel, nous dominons la route de gorge. L'oeil embrasse cette tranchée entre deux plateaux, nous sommes au dessus des falaises et des nuages. Si proche de notre camp de base, et pourtant, (encore) une route nouvelle.
Nous poursuivons notre cap, toujours à l'ouest. Les villages se suivent, et nous voici à Veyreau. Quelques maisons, une petite place, et une église.

12:00, nous aurons roulé toute la matinée sans recevoir une goute d'eau. Le soleil a fait son oeuvre, les routes deviennent sèches. On prend de l'angle et de la vitesse dans les virages. Ce sont à la fois des paysages connus (le plateau, des routes escarpées, des forêts, des champs, des petits villages dédiés à l'agriculture) et des routes nouvelles. Eusebio ouvre la voie, décode la carte, nous suivons sans peine, les scooters sont à l'unisson. Ca ronronne comme une escadrille de Mustang.

Pause déjeuner, de nouveau le plaisir de se mettre à table dans un petit village. Cuisine basique mais saine. Grande salle, grande table, on respire. Le patron est en cuisine, la patronne assure le service. Nous échangeons quelques mots, leur projet est de partir vivre sur un bateau. Le bonheur est toujours ailleurs... comme l'herbe plus verte.

Pour terminer ce samedi, nous restons dans l'Ouest / Sud-Ouest et on s'oriente vers une ascension du Mont Aigoual. Prendre une dernière fois de la hauteur avec l'amusement des virages, de la pente... le plaisir de tirer un peu la poignée d'accélérateur. Les routes sont peu fréquentées, tout va bien.

Tout va bien... mais un bruit suspect se manifeste sur le scoot de Raid. On s'arrête dans la descente. Les oreilles se pointent... problème de boîte ? Croisillon ? Le diagnostic n'est pas évident. Il y a un claquement inhabituel, nous suspectons aussi pendant quelques secondes l'écrou de moyeu mal serré... mais non. Nous ne sommes qu'à quelques kilomètres de notre base, nous repartons.
Arrivés à Meyrueis, nous prenons le temps de pousser le diagnostic : Le problème est "basique" et incompréhensible. Ce sont tout simplement les écrous de la roue (ceux de 13 qui maintiennent la jante au moyeu) qui sont dévissés. La jante a pris du jeu et est venue limer les empreintes du tambour. Raid resserre, et s'interroge sur l'origine de cette mésaventure.
Il est presque 19h30, la journée se termine, bien.
Nous avons bouclé 135 kms ce samedi. Et demain, ce sera encore du roulage avant de remballer et de rentrer sur Paris.



Dimanche matin, 06:15 :
Nous quitterons les Cévennes en début d’après-midi.
Il fait beau en ce dimanche. On ne va pas se priver, nous avons 4 heures de roulage devant nous. On ne s'en lasse pas. Du soleil, un plateau des Cévennes à 10H00, dans moins de 12 heures nous serons dans la foule parisienne. Les scoots auront parfaitement joué leurs rôles sur ces 4 jours. Exceptés les écrous de Raid, aucun incident de roulage. Pas de feux rouges, pas de bouchons, pas de mauvaises routes (on roule plus sur du velours dans les Causses que dans le 16ème arrondissement, vive les routes de campagne), et le grand air.
C'est certain, on reviendra.
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Re: Cévennes 2022

Message par SPOCK »

Il y a une semaine tout pile, le soleil pointait sur le plateau...
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Re: Cévennes 2022

Message par RAID »

Merci Spock pour ce recit joliment couché sur le papier...
SI T'AVANCES JE TE SUIS...
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Re: Cévennes 2022

Message par SPOCK »

C'était donc début octobre, il y a un peu plus de 2 mois, bientôt 3 mois...
Pour mettre un peu de soleil dans la grisaille de ces derniers jours de l'année, voici la bande annonce.



https://youtu.be/TCR8Hovmeeg
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Re: Cévennes 2022

Message par SPOCK »

Et voici une autre version de bande annonce.



https://youtu.be/uGspSnsFylM
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Re: Cévennes 2022

Message par SPOCK »

Allez c'est bientôt Noël !
Une 3ème et dernière bande annonce avant le film.



https://youtu.be/gZ4uFtmtoME
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Re: Cévennes 2022

Message par SPOCK »

Voilà, ça fait 10 minutes, mais on ne les voit pas passer. On ne voit que les routes !




https://youtu.be/pNcSdkKZG1Q
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Re: Cévennes 2022

Message par RAID »

Des belles routes, superbes images, des potes, un super montage merci d'avoir choisi Steel Corners et surtout du

TRES GRAND SPOCK AUX MANETTES....
SI T'AVANCES JE TE SUIS...
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Re: Cévennes 2022

Message par EUSEBIO »

Merci Spock Tarantino...
Encore une p'tain virée les Amis...
Le tout dans des Cevennes privatisées !!!!
Et frère Sylvain avait gardé son auréole :=D; :=D;
Vivement la prochaine....
:moto: :moto: :moto: :moto: :moto: :moto:
CONDUIRE DANS PARIS, C'EST UNE QUESTION DE VOCABULAIRE...
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