La ligne bleue
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La ligne bleue
Une virée "off", 4 rouleurs, un départ "à l'ancienne" depuis Paris, une virée a-minima de 900 km.
Jeudi prochain, Eusebio, Le Clown, Torino et moi, nous partirons en scoot à destination des Vosges.
5 jours de roulage pour un A/R vers l'est.
Selon toute probabilité, les récits du voyage seront ici.
A suivre donc.
Jeudi prochain, Eusebio, Le Clown, Torino et moi, nous partirons en scoot à destination des Vosges.
5 jours de roulage pour un A/R vers l'est.
Selon toute probabilité, les récits du voyage seront ici.
A suivre donc.
Chaque jour est une victoire.
Re: La ligne bleue
Encore un bel été indien en perspective pour cette virée vosgienne ! À fond les ballons comme ils disent en Alsace !!!
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Re: La ligne bleue
Il était un peu plus de 7 heures ce jeudi matin lorsque nous nous sommes retrouvés au point de RdV convenu, en proche banlieue, à l'est de Paris.
Une heure encore très peu avancée de la journée où l'on croise les chiens qui promènent leurs maitres, ou les gens solitaires, sans laisse apparente, qui partent pour aller travailler.
Les scooters sont prêts et chargés, 3 PX 125 "stocks" et un T5 avec un moteur... vitaminé.
Il fait nuit encore à cette heure, mais la banlieue est bien éclairée. Quelques tours de roue et nous voici sur l'autoroute de l'Est. Une petite demi-heure de roulage, certainement la moins agréable de la journée. L'estimation pour ce jour est de 470 kms. Il ne s'agit pas de trainer, il faut quitter Paris et sa force centrifuge au plus vite. L'autoroute est le moyen le plus efficace.
Sortie "Provins", et nous voici sur une nationale. A contre-sens, les files d'auto s'allongent aux abords des ronds-points. Encore quelques kilomètres et nous sommes sur des départementales quasi-désertes. Le jour se lève, mais le soleil peine à percer dans le brouillard. L'humidité se condense sur les rétroviseurs, sur les visières et sur ma caméra fixée à l'avant-bras.
J'ai un peu froid... j'avais sous-estimé la baisse des températures.
Mais tout tourne parfaitement. Le Clown ouvre la route, et par alternance, Eusebio, Torino ou moi, nous fermons le banc. On traverse des villages de grande banlieue, presque la province. C'est l'heure de la rentrée des classes, seule activité qui semble déjà en marche, comme les écoliers qui convergent d'un bon pas vers les écoles.
Nous nous arrêtons prendre un café dans un village. Les gars du BTP sont au comptoir. Une tournée, deux tournées de cafés, le percolateur ne s'arrête pas de distiller.
Nous reprenons la route. Les champs de maïs font bientôt place à la vigne. Nous voici en Champagne, dans la brume. On y entre progressivement. Les premières "maisons" ne sont pas celles des grand-crus... mais la vigne est partout, là où il y a de la terre. C'est sans modération. Même entre deux maisons, sur 20 M2, on trouve des pieds de vigne. Nous marquons une halte sur un point haut, celui du "Moulin Mum" qui nous donne un panorama d'une partie de la Marne. La région est assez vite traversée. Les routes sont peu fréquentées, on peut rouler.
Nous quittons Château-Thierry, la Champagne et nous nous dirigeons vers Bar le Duc. Les routes sont droites, les champs sont à perte de vue. On gaze. Mais les jauges descendent et nous ne voyons aucune station. On commence à s'inquiéter. Par prudence, nous diminuons la vitesse pour économiser notre carburant. Finalement nous trouverons une station. Nos conduites sont similaires, il ne reste plus qu'un litre dans chacun de nos réservoirs. Pas un pour rattraper l'autre.
Les pleins faits, nous reprenons la route. Nos scoots avalent les kilomètres. Les avions de chasse nous survolent. Sans doutes des équipages de la B.A. de Saint-Dizier, relativement proche.
Le ciel est dégagé pour les militaires et pour nous aussi. Le soleil illumine et nous réchauffe. Nous sommes dans "le Grand Est". Juste avant le massif des Vosges, les routes sont droites, tirées au crayon probablement depuis Napoléon, dont nous apercevons une statue au détour d'un village.
Une pause pour déjeuner, des arrêts carburants préventifs (on refait les pleins dès que le premier tiers du réservoir est consommé), quelques déviations à cause de routes coupées pour travaux, du roulage, et nous voici à Baccarat, porte des Vosges.
On devine le massif. Dernières lectures des cartes par Eusebio, briefing avec Le Clown, un dernier ravitaillement et l'ascension commence.
Il est 19 heures quand nous arrivons au col du Donon. La température est fraîche. Il était temps d'arriver.
Nous somme à un peu plus de 700 mètres d'altitude. Le paysage est principalement celui de forêts de résineux. Nous voilà en montagne, avec des routes pleines de virages, ce que l'on est venu chercher ici.
On vient de faire 500 kilomètres depuis Paris.
Demain sera un autre jour. Roulage dans le massif vosgien, avec des scoots allégés de nos bagages.
La météo s'annonce sèche. Dormons tranquilles.
Une heure encore très peu avancée de la journée où l'on croise les chiens qui promènent leurs maitres, ou les gens solitaires, sans laisse apparente, qui partent pour aller travailler.
Les scooters sont prêts et chargés, 3 PX 125 "stocks" et un T5 avec un moteur... vitaminé.
Il fait nuit encore à cette heure, mais la banlieue est bien éclairée. Quelques tours de roue et nous voici sur l'autoroute de l'Est. Une petite demi-heure de roulage, certainement la moins agréable de la journée. L'estimation pour ce jour est de 470 kms. Il ne s'agit pas de trainer, il faut quitter Paris et sa force centrifuge au plus vite. L'autoroute est le moyen le plus efficace.
Sortie "Provins", et nous voici sur une nationale. A contre-sens, les files d'auto s'allongent aux abords des ronds-points. Encore quelques kilomètres et nous sommes sur des départementales quasi-désertes. Le jour se lève, mais le soleil peine à percer dans le brouillard. L'humidité se condense sur les rétroviseurs, sur les visières et sur ma caméra fixée à l'avant-bras.
J'ai un peu froid... j'avais sous-estimé la baisse des températures.
Mais tout tourne parfaitement. Le Clown ouvre la route, et par alternance, Eusebio, Torino ou moi, nous fermons le banc. On traverse des villages de grande banlieue, presque la province. C'est l'heure de la rentrée des classes, seule activité qui semble déjà en marche, comme les écoliers qui convergent d'un bon pas vers les écoles.
Nous nous arrêtons prendre un café dans un village. Les gars du BTP sont au comptoir. Une tournée, deux tournées de cafés, le percolateur ne s'arrête pas de distiller.
Nous reprenons la route. Les champs de maïs font bientôt place à la vigne. Nous voici en Champagne, dans la brume. On y entre progressivement. Les premières "maisons" ne sont pas celles des grand-crus... mais la vigne est partout, là où il y a de la terre. C'est sans modération. Même entre deux maisons, sur 20 M2, on trouve des pieds de vigne. Nous marquons une halte sur un point haut, celui du "Moulin Mum" qui nous donne un panorama d'une partie de la Marne. La région est assez vite traversée. Les routes sont peu fréquentées, on peut rouler.
Nous quittons Château-Thierry, la Champagne et nous nous dirigeons vers Bar le Duc. Les routes sont droites, les champs sont à perte de vue. On gaze. Mais les jauges descendent et nous ne voyons aucune station. On commence à s'inquiéter. Par prudence, nous diminuons la vitesse pour économiser notre carburant. Finalement nous trouverons une station. Nos conduites sont similaires, il ne reste plus qu'un litre dans chacun de nos réservoirs. Pas un pour rattraper l'autre.
Les pleins faits, nous reprenons la route. Nos scoots avalent les kilomètres. Les avions de chasse nous survolent. Sans doutes des équipages de la B.A. de Saint-Dizier, relativement proche.
Le ciel est dégagé pour les militaires et pour nous aussi. Le soleil illumine et nous réchauffe. Nous sommes dans "le Grand Est". Juste avant le massif des Vosges, les routes sont droites, tirées au crayon probablement depuis Napoléon, dont nous apercevons une statue au détour d'un village.
Une pause pour déjeuner, des arrêts carburants préventifs (on refait les pleins dès que le premier tiers du réservoir est consommé), quelques déviations à cause de routes coupées pour travaux, du roulage, et nous voici à Baccarat, porte des Vosges.
On devine le massif. Dernières lectures des cartes par Eusebio, briefing avec Le Clown, un dernier ravitaillement et l'ascension commence.
Il est 19 heures quand nous arrivons au col du Donon. La température est fraîche. Il était temps d'arriver.
Nous somme à un peu plus de 700 mètres d'altitude. Le paysage est principalement celui de forêts de résineux. Nous voilà en montagne, avec des routes pleines de virages, ce que l'on est venu chercher ici.
On vient de faire 500 kilomètres depuis Paris.
Demain sera un autre jour. Roulage dans le massif vosgien, avec des scoots allégés de nos bagages.
La météo s'annonce sèche. Dormons tranquilles.
Chaque jour est une victoire.
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Re: La ligne bleue
Journée de roulage ce vendredi. Un peu plus de 200 kilomètres de purs paysages alsaciens.
Le ciel était bleu quand nous avons pris notre petit-déjeuner. A l'est le soleil se lève plus tôt, c'est bien connu. L'équipe est en forme, la route est sèche, le fond de l'air est frais.
Le scooteurs avaient passé la nuit sous un des abri de l'hôtel. Démarrage immédiat, on vire directement sur la route en amont. Nous voici sur des routes tracées au milieu des forêts dans cette moyenne montagne.
Nous bouclons dans le secteur nord du massif, en changeant de département, nous passons en Meurthe et Moselle, nous longeons le canal de la Marne au Rhin avec l'impressionnant plan incliné qui permet de hisser les bateaux d'un canal à l'autre.
Dans la matinée, nous passons dans le centre de Saverne, le temps d'une pause.
Les scoots font toujours bonne impression auprès des passants.
En sortie de Saverne, la route de montagne nous mènent au Château du Haut-Barr. Un édifice en grès des Vosges, partiellement en ruines. L'endroit est superbe et impressionnant par l'alliance de la roche naturelle et des pierres taillées pour édifier ce château.
Un déjeuner dans le restaurant Zollstock aux "spécialités de cochonnailles" (!) est un moment privilégié dans ces journées de roulage. Les plaisirs de la table font aussi partie de ces virées.
Nous serpentons dans la campagne / montagne. Traversées de villages en ruralité.
Notre halte de l'après-midi sera à Obernai, dans un pur style alsacien. On retrouve les vignes en périphérie de la ville, le Riesling est sur pieds. Dans les villages, jardinières de géranimums à tous les étages. Puis gaz... pour le Mont Saint Odile et le Struthof. C'est avec une halte à ce site tristement célèbre que nous boucleront la journée.
Demain samedi, étape de liaison pour ralier un nouvel hébergement et rouler plus au sud de le massif vosgien.
Le ciel était bleu quand nous avons pris notre petit-déjeuner. A l'est le soleil se lève plus tôt, c'est bien connu. L'équipe est en forme, la route est sèche, le fond de l'air est frais.
Le scooteurs avaient passé la nuit sous un des abri de l'hôtel. Démarrage immédiat, on vire directement sur la route en amont. Nous voici sur des routes tracées au milieu des forêts dans cette moyenne montagne.
Nous bouclons dans le secteur nord du massif, en changeant de département, nous passons en Meurthe et Moselle, nous longeons le canal de la Marne au Rhin avec l'impressionnant plan incliné qui permet de hisser les bateaux d'un canal à l'autre.
Dans la matinée, nous passons dans le centre de Saverne, le temps d'une pause.
Les scoots font toujours bonne impression auprès des passants.
En sortie de Saverne, la route de montagne nous mènent au Château du Haut-Barr. Un édifice en grès des Vosges, partiellement en ruines. L'endroit est superbe et impressionnant par l'alliance de la roche naturelle et des pierres taillées pour édifier ce château.
Un déjeuner dans le restaurant Zollstock aux "spécialités de cochonnailles" (!) est un moment privilégié dans ces journées de roulage. Les plaisirs de la table font aussi partie de ces virées.
Nous serpentons dans la campagne / montagne. Traversées de villages en ruralité.
Notre halte de l'après-midi sera à Obernai, dans un pur style alsacien. On retrouve les vignes en périphérie de la ville, le Riesling est sur pieds. Dans les villages, jardinières de géranimums à tous les étages. Puis gaz... pour le Mont Saint Odile et le Struthof. C'est avec une halte à ce site tristement célèbre que nous boucleront la journée.
Demain samedi, étape de liaison pour ralier un nouvel hébergement et rouler plus au sud de le massif vosgien.
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Re: La ligne bleue
Super tracé, c’était souvent mes lieux de passage ou villégiature quand je bossais, de bons souvenirs. Et Franck, toujours aussi bon en narration et images ! Bonne route
- acma33
- ...
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Re: La ligne bleue
Toujours un plaisir de vous lire et de vous suivre 
....souvenir de vacances dans cette belle région !!!
"les plus hautes feuilles de l'arbre ne sont supérieures aux autres .....que jusqu'a l automne"
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Re: La ligne bleue
Journée de liaison ensoleillée ce samedi. Avec des écarts thermiques suffisants pour avoir eu frais ce soir en arrivant sur Gérardmer, et chaud en début d'après-midi dans les vignes de Ribeauvillé.
09h30, nous quittons notre hôtel du Col du Domont par une route forestière. Macadam abrasif, traversées de forêts, troncs d'arbre fraichement sciés sur les bas-côtés. La lumière perce les sapins et les épicéas telles des flèches tirées du ciel à notre destination.
Un panneau "Chasse en cours" est sur la route. Il s'agit de faire gaffe, du gibier pourrait traverser devant nos (petites) roues. En fait, et dans le bilan de la journée, ce seront 2 chats noirs qui auront tenté le possible, et qui courageusement (ou inconsciemment) seront venus tenter leur chance. Chats noirs... un signe pour suite ?
Dans la matinée, montée au château du Haut Koenigsbourg. L'endroit est touristique, donc très fréquenté. Camping-cars, motards en BMW, vélo... tout le monde se retrouve sur ce point haut. On s'arrête, quelques pas, 2 photos et on remonte sur les scoots. Du 125 Madame, Monsieur, oui ! Petite cylindrée, et on vient de Paris. Oui, sans camion !
Quelques kilomètres plus bas se trouve le village de Ribeauvillé. Une belle terrasse dans le centre du village fera très bien l'affaire pour déjeuner. On repart au milieu d'hectares de vignes. On devine que la période est aux pressages. Des odeurs fortes de pulpe viennent nous chatouiller les narines. Ca change de l'huile brûlée.
En milieu d'après-midi, le T5 marque le pas et nous impose la pause. Câble d'embrayage effiloché. Pas de soucis pour le changer, un qui bosse, trois qui regardent.
Pour les dernières heures de roulage, on reprend l'ascension vers une route de crête superbe. Versant au sud, on a droit au coucher du soleil. Nous sommes à un peu plus de 1000 mètres, la montagne est rase, la route est presque à perte de vue.
Avec la nuit, nous arrivons à Gérardmer. Des néons, un hôtel. On ira à pieds se trouver un restaurant. Nous avons suffisamment, et bien, roulé sur ces 270 kilomètres.
09h30, nous quittons notre hôtel du Col du Domont par une route forestière. Macadam abrasif, traversées de forêts, troncs d'arbre fraichement sciés sur les bas-côtés. La lumière perce les sapins et les épicéas telles des flèches tirées du ciel à notre destination.
Un panneau "Chasse en cours" est sur la route. Il s'agit de faire gaffe, du gibier pourrait traverser devant nos (petites) roues. En fait, et dans le bilan de la journée, ce seront 2 chats noirs qui auront tenté le possible, et qui courageusement (ou inconsciemment) seront venus tenter leur chance. Chats noirs... un signe pour suite ?
Dans la matinée, montée au château du Haut Koenigsbourg. L'endroit est touristique, donc très fréquenté. Camping-cars, motards en BMW, vélo... tout le monde se retrouve sur ce point haut. On s'arrête, quelques pas, 2 photos et on remonte sur les scoots. Du 125 Madame, Monsieur, oui ! Petite cylindrée, et on vient de Paris. Oui, sans camion !
Quelques kilomètres plus bas se trouve le village de Ribeauvillé. Une belle terrasse dans le centre du village fera très bien l'affaire pour déjeuner. On repart au milieu d'hectares de vignes. On devine que la période est aux pressages. Des odeurs fortes de pulpe viennent nous chatouiller les narines. Ca change de l'huile brûlée.
En milieu d'après-midi, le T5 marque le pas et nous impose la pause. Câble d'embrayage effiloché. Pas de soucis pour le changer, un qui bosse, trois qui regardent.
Pour les dernières heures de roulage, on reprend l'ascension vers une route de crête superbe. Versant au sud, on a droit au coucher du soleil. Nous sommes à un peu plus de 1000 mètres, la montagne est rase, la route est presque à perte de vue.
Avec la nuit, nous arrivons à Gérardmer. Des néons, un hôtel. On ira à pieds se trouver un restaurant. Nous avons suffisamment, et bien, roulé sur ces 270 kilomètres.
Chaque jour est une victoire.
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Re: La ligne bleue
Merci Spockouille pour cette belle prose et ces photos.
Nul doute que vous devez prendre du bon temps !
Bonne route pour la fin et bon retour à la civilisation.
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Re: La ligne bleue
Ah oui, nous en avons des bons moments et du beau et bon temps.
Ce dimanche était notre dernier jour complet de roulage dans les Vosges. 190 kilomètres de purs plaisirs.
Notre journée était celle d'un cap au sud, une boucle à réaliser avec les scooteurs légers.
Dès le départ, le soleil nous réchauffait. Il nous accompagnera toute la journée. Un thermomètre lu cet après-midi indiquait 31 degrés.
Les scoots avaient couché dehors. Première action avant de démarrer, essuyer la condensation du matin.
Puis, mise en route des moteurs, et temps de chauffe. Et nous voilà partis sur des routes de montagne.
La circulation y est rare à cette heure matinale. Nous sommes des enfants en vacances, gâtés par le terrain de jeux. Notre groupe est homogène, la palanquée roule en ordre serré.
Au programme de cette journée, des virages et des routes de montagnes peu fréquentées le matin. Peu de contraintes, beaucoup de plaisirs à rouler. Dans l'après-midi, des mécaniques roulent dans le département du Haut-Rhin. Mais tout reste fluide. Les seuls bouchons sont dans les bouteilles.
C'est ainsi que nous avons été en haut du Ballon d'Alsace (1200 mètres), du Grand Ballon (1400 mètres), du Petit Ballon (1200 mètres), et du Col de la Schlucht (1100 mètres). 4 sites pivots pour jalonner notre journée. Sur ces points hauts, beaucoup de touristes, de motos, d'auto... un peu trop.
Ce midi, un arrêt remarquable et remarqué dans le village de Masevaux-Niderbruck à l'Hostellerie Alsacienne.
Il est très rare de faire ici de la publicité pour un commerce. Mais là, l'adresse est à recommander pour la qualité de la table, du service, et l'amabilité du Patron qui vient faire le tour des tables. On déjeune en terrasse, au calme.
Il fallait bien se dire que nous avions eu raison de prendre de l'outillage : Le T5 chantait bizarrement depuis hier en fin de journée. Nous avions bien changé le câble d'embrayage, mais un bruit inhabituel restait présent. En fin de journée, nous décidons d'investiguer. Bilan : un écrou d'embrayage déserré. Le nécessaire a été fait en rentrant ce soir, nous devrions rentrer sur Paris avec l'esprit tranquille.
Demain matin, RdV à 07h15 pour un départ à 08h15. Nous aurons un peu plus de 450 kilomètres avant d'arriver sur Paris.
Ce dimanche était notre dernier jour complet de roulage dans les Vosges. 190 kilomètres de purs plaisirs.
Notre journée était celle d'un cap au sud, une boucle à réaliser avec les scooteurs légers.
Dès le départ, le soleil nous réchauffait. Il nous accompagnera toute la journée. Un thermomètre lu cet après-midi indiquait 31 degrés.
Les scoots avaient couché dehors. Première action avant de démarrer, essuyer la condensation du matin.
Puis, mise en route des moteurs, et temps de chauffe. Et nous voilà partis sur des routes de montagne.
La circulation y est rare à cette heure matinale. Nous sommes des enfants en vacances, gâtés par le terrain de jeux. Notre groupe est homogène, la palanquée roule en ordre serré.
Au programme de cette journée, des virages et des routes de montagnes peu fréquentées le matin. Peu de contraintes, beaucoup de plaisirs à rouler. Dans l'après-midi, des mécaniques roulent dans le département du Haut-Rhin. Mais tout reste fluide. Les seuls bouchons sont dans les bouteilles.
C'est ainsi que nous avons été en haut du Ballon d'Alsace (1200 mètres), du Grand Ballon (1400 mètres), du Petit Ballon (1200 mètres), et du Col de la Schlucht (1100 mètres). 4 sites pivots pour jalonner notre journée. Sur ces points hauts, beaucoup de touristes, de motos, d'auto... un peu trop.
Ce midi, un arrêt remarquable et remarqué dans le village de Masevaux-Niderbruck à l'Hostellerie Alsacienne.
Il est très rare de faire ici de la publicité pour un commerce. Mais là, l'adresse est à recommander pour la qualité de la table, du service, et l'amabilité du Patron qui vient faire le tour des tables. On déjeune en terrasse, au calme.
Il fallait bien se dire que nous avions eu raison de prendre de l'outillage : Le T5 chantait bizarrement depuis hier en fin de journée. Nous avions bien changé le câble d'embrayage, mais un bruit inhabituel restait présent. En fin de journée, nous décidons d'investiguer. Bilan : un écrou d'embrayage déserré. Le nécessaire a été fait en rentrant ce soir, nous devrions rentrer sur Paris avec l'esprit tranquille.
Demain matin, RdV à 07h15 pour un départ à 08h15. Nous aurons un peu plus de 450 kilomètres avant d'arriver sur Paris.
Chaque jour est une victoire.
Re: La ligne bleue
Et nous voilà partis sur des routes de montagne.




SI T'AVANCES JE TE SUIS...
MAIS SI TU RECULES !!!
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Re: La ligne bleue
Nous sommes bien rentrés lundi. (Mais j'étais bien fatigué pour écrire lundi soir, et bien occupé hier).
Un trajet Gérardmer / Paris réalisé dans la continuité météorologique : avec du soleil.
Nous avons pris notre déjeuner à Colombey les Deux Eglises. Un lundi midi, il y avait de la place, pas de foule pour le Général.
La route empruntée le matin était en partie la D101. Un serpentin de bitume gris, où à chaque sortie de chemins agricoles les traces de terre marquent le passage des tracteurs. Un plaisir de rouler isolé, au milieu des champs de la Haute-Marne.
Il est un peu plus de 14h00 quand nous reprenons la route. Un arrêt essence est à prévoir, mais rien d'urgent.
Peu après la sortie du village, mon PX se met à couper.
La chienlit c'est lui !
Impossible d'avoir un régime régulier pendant plus de 3 minutes. Je dois rouler au starter si je veux suivre (péniblement) le groupe. Nous nous arrêterons en forêt d'Orient.
Inspection du carburateur, des gicleurs, de la cuve de décantation, de l'arrivée d'essence... rien d'anormal à première vue. Eusebio ayant un trombone dans son portefeuille (Mister MacGyver), on le déplie pour le passer dans l'orifice de mise à l'air du bouchon de réservoir. Le PX repartira sur un bon régime.
Finalement, ce seront les 2 dernières heures les plus pénibles : Normal, la Nationale 4 puis un bout d'autoroute bien saturée à 19h00.
Ce périple a été l'occasion de découvrir le massif des Vosges. Chanceux avec la météo, pas de gros soucis avec nos scooteurs... ce fût une chouette balade.
Un clip et d'autres photos seront à suivre.
Un trajet Gérardmer / Paris réalisé dans la continuité météorologique : avec du soleil.
Nous avons pris notre déjeuner à Colombey les Deux Eglises. Un lundi midi, il y avait de la place, pas de foule pour le Général.
La route empruntée le matin était en partie la D101. Un serpentin de bitume gris, où à chaque sortie de chemins agricoles les traces de terre marquent le passage des tracteurs. Un plaisir de rouler isolé, au milieu des champs de la Haute-Marne.
Il est un peu plus de 14h00 quand nous reprenons la route. Un arrêt essence est à prévoir, mais rien d'urgent.
Peu après la sortie du village, mon PX se met à couper.
La chienlit c'est lui !
Impossible d'avoir un régime régulier pendant plus de 3 minutes. Je dois rouler au starter si je veux suivre (péniblement) le groupe. Nous nous arrêterons en forêt d'Orient.
Inspection du carburateur, des gicleurs, de la cuve de décantation, de l'arrivée d'essence... rien d'anormal à première vue. Eusebio ayant un trombone dans son portefeuille (Mister MacGyver), on le déplie pour le passer dans l'orifice de mise à l'air du bouchon de réservoir. Le PX repartira sur un bon régime.
Finalement, ce seront les 2 dernières heures les plus pénibles : Normal, la Nationale 4 puis un bout d'autoroute bien saturée à 19h00.
Ce périple a été l'occasion de découvrir le massif des Vosges. Chanceux avec la météo, pas de gros soucis avec nos scooteurs... ce fût une chouette balade.
Un clip et d'autres photos seront à suivre.
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Re: La ligne bleue
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Re: La ligne bleue
Hop, en musique sur une des dernières créations des Stones, 7 minutes entre vignes et forêts.
https://youtu.be/6p4yDD4n7ZI
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Re: La ligne bleue
Hello,
Encore une belle virée au palmares
Vivement la prochaine...
Merci l'Artiste pour ces belles images.

Encore une belle virée au palmares




Vivement la prochaine...
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CONDUIRE DANS PARIS, C'EST UNE QUESTION DE VOCABULAIRE...
Re: La ligne bleue
superbe vidéo, superbes images.
envieux je suis
envieux je suis

Re: La ligne bleue
SUPERBE
comme quoi meme dans l'EST : y a de quoi se balader .
Souvenir de mon service militaire dans le coin
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j'adore quand un plan se déroule sans accrocs "HANNIBAL SMITH"
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