Ni les Tontons particulièrement nombreux ce soir là , ni la diversité des scooters exposés place du Trocadéro.
Nous avons même eu droit à la présence d'un magnifique Rumi et d'un beau Puch vert qui malheureusement ne nous ont pas suivi dans nos pérégrinations.
Fifi des années scooters n'a pu resister au plaisir de nous rendre visite au volant de sa splendide Isetta qui émeut toujours autant les badauds par son coté insolite et terriblement kitsch !
Tonton avait sorti son Terrot et moi le mien , ce qui nous a permis de nous tirer la bourre sur le macadam parisien , chacun juché sur sa monture comme au bon vieux temps des duels chevaleresques
Nous partimes à dix mais par un prompt renfort nous nous retrouvames une bonne vingtaine attablés dans un excellent restaurant de la place des arts.
Après un bon repas , nous nous séparames rapidement mais cependant plus difficilement pour certains. J'étais moi aussi préssé de retrouver ma couche mais il me faut humblement avouer que mon Terrot n'était pas du même avis que le mien , refusant obstinément de démarrer
Le Mexicain , trop content de pouvoir enfin se débarrasser du Michalon d'or récolté récemment , a tenu à me l'offrir sans tarder.
je dirais presque prématurément
C'était compter sans la présence et l'aide de Gégé qui spontanément , m' a prété une bougie neuve . Ludo avait à peine eu le temps d'immortaliser la scéne me montrant aux prises de mon scooter récalcitrant que ce dernier consentit enfin à reprendre vie 
Mais je l'avais échappé belle
Le malheureux Jack Humul à contrario , a eu moins de chance que moi . Son LI connaissant aussi quelques difficultés de remise en route ne s'est pas montré aussi magnanime envers son propriétaire : il a refusé obstinément tout service. La tradition l'exigeant , Notre pauvre Jack est reparti en emportant sous le bras ce trophée dont il se serait néanmoins bien passé !
Dura lex sed lex
De mon coté , nanti d'une bougie brand new assorti de quelques pointes de vitesse - + de 70 km/h tout de même - , la mécanique de mon Terrot n'a pas daigné me trahir sur le chemin du retour. Nul doute que la cause de l'encrassage chronique de ma bougie en incombe à une carburation trop riche et / ou une bougie trop froide supportant mal les parcours urbains prolongés.
Quoi qu'il en soit , ce RV terriblement joyeux sera sans nul doute à marquer d'une pierre blanche dans les annales de nos sorties
