Cévennes 2021
Publié : 30 sept. 2021, 06:35
73 km de balade cet après-midi. Total recall!
Rapide résumé de la journée : Nous avons quitté la banlieue parisienne ce mercredi matin à 06:30. Chargé de 4 PX (3 « stocks », & 1 « DR »), le camion et l’auto prennent le cap vers l’autoroute pour Clermond Ferrand. A 13 heures, un arrêt à la Canourgue pour déjeuner. Cuisine et clientèle locales à la brasserie PMU. Nous prenons notre temps, le gîte n’est plus qu’à 40 kms.
La liaison n’est que lacets et routes de plateaux ou escarpées. Le soleil chauffe. Le ton est donné.
A 15:00, nous arrivons à destination. Le village est calme, déserté de ses habitants. Si la vie végétale peut nous entendre, les roses trémières entendent notre satisfaction de « l’ici et maintenant », la joie d’être là, 4 copains pour 4 jours de balades dans les Cévennes.
Synchronisés comme pour un pit-stop, nous détachons les sangles et sortons les scoots aisément avec le hayon.
15:30, les moteurs fument. Nous sommes au grand air, Mme Dalgue doit tousser. Pas nous.
La balade de l’après-midi se fait par une boucle qui nous mène jusqu’à Florac. 75 kms sous le soleil et sur les plateaux de Lozère, à 1000 mètres d’altitude. Étendues d’herbes rases, quelques parcelles labourées, et petites forêts de conifères sont notre terrain de jeux sur lequel serpente la route plutôt bien bitumée.
A 18:00, retour à l’auberge du Chanet, avec un soleil (déjà) à l’horizon, et perçant à travers les pins. La température baisse, la nuit sera fraîche, nous nous offrons le luxe de remonter les scoots dans le camion. Ils dormiront (presque) au chaud. Le hayon électrique c’est fantastique.
Quelques moments de détente en début de soirée pour prendre nos quartiers : nous sommes 4 dans une immense pièce voûtée meublée de 12 (!) lits. Un grand dortoir où l’on prend nos aises. Je peux étaler le contenu de mon paquetage (certains connaissent ma propension à occuper le vide). Et pour parfaire l’installation de notre « base », on déploie notre propre routeur WiFi (d’autres récits quotidiens à venir donc).
19:30 nous nous posons dans la salle à manger. La grande cheminée est éteinte. Il fait encore assez bon pour les locaux. 18 couverts répartis sur 3 tables. Menu unique et délicieux (gravlax de saumon, pièce de veau et légumes au jus, fromage local, et poire pochée / chocolat). Discussions entre grands garçons... les choses de la vie.
Raid est l’astronome du groupe. Ça tombe bien, le ciel est dégagé, la pollution lumineuse rare, et ce sont 19 paires d’yeux (la serveuse est avec les convives) qui sortent dans la fraîcheur nocturne à 21:54 (vous comprenez mon sens de la précision) pour voir passer l’ISS au dessus de nos têtes. Bon... on n’a pas vu passer Thomas P. et sa bande. Mais nous sommes bien heureux de cette journée et de notre voyage terrestre. Demain jeudi, on remet ça (y compris notre RdV avec les étoiles).
[Comme d'habitude, cliquez sur les photos pour les voir dans le bon sens et en grand format]
Rapide résumé de la journée : Nous avons quitté la banlieue parisienne ce mercredi matin à 06:30. Chargé de 4 PX (3 « stocks », & 1 « DR »), le camion et l’auto prennent le cap vers l’autoroute pour Clermond Ferrand. A 13 heures, un arrêt à la Canourgue pour déjeuner. Cuisine et clientèle locales à la brasserie PMU. Nous prenons notre temps, le gîte n’est plus qu’à 40 kms.
La liaison n’est que lacets et routes de plateaux ou escarpées. Le soleil chauffe. Le ton est donné.
A 15:00, nous arrivons à destination. Le village est calme, déserté de ses habitants. Si la vie végétale peut nous entendre, les roses trémières entendent notre satisfaction de « l’ici et maintenant », la joie d’être là, 4 copains pour 4 jours de balades dans les Cévennes.
Synchronisés comme pour un pit-stop, nous détachons les sangles et sortons les scoots aisément avec le hayon.
15:30, les moteurs fument. Nous sommes au grand air, Mme Dalgue doit tousser. Pas nous.
La balade de l’après-midi se fait par une boucle qui nous mène jusqu’à Florac. 75 kms sous le soleil et sur les plateaux de Lozère, à 1000 mètres d’altitude. Étendues d’herbes rases, quelques parcelles labourées, et petites forêts de conifères sont notre terrain de jeux sur lequel serpente la route plutôt bien bitumée.
A 18:00, retour à l’auberge du Chanet, avec un soleil (déjà) à l’horizon, et perçant à travers les pins. La température baisse, la nuit sera fraîche, nous nous offrons le luxe de remonter les scoots dans le camion. Ils dormiront (presque) au chaud. Le hayon électrique c’est fantastique.
Quelques moments de détente en début de soirée pour prendre nos quartiers : nous sommes 4 dans une immense pièce voûtée meublée de 12 (!) lits. Un grand dortoir où l’on prend nos aises. Je peux étaler le contenu de mon paquetage (certains connaissent ma propension à occuper le vide). Et pour parfaire l’installation de notre « base », on déploie notre propre routeur WiFi (d’autres récits quotidiens à venir donc).
19:30 nous nous posons dans la salle à manger. La grande cheminée est éteinte. Il fait encore assez bon pour les locaux. 18 couverts répartis sur 3 tables. Menu unique et délicieux (gravlax de saumon, pièce de veau et légumes au jus, fromage local, et poire pochée / chocolat). Discussions entre grands garçons... les choses de la vie.
Raid est l’astronome du groupe. Ça tombe bien, le ciel est dégagé, la pollution lumineuse rare, et ce sont 19 paires d’yeux (la serveuse est avec les convives) qui sortent dans la fraîcheur nocturne à 21:54 (vous comprenez mon sens de la précision) pour voir passer l’ISS au dessus de nos têtes. Bon... on n’a pas vu passer Thomas P. et sa bande. Mais nous sommes bien heureux de cette journée et de notre voyage terrestre. Demain jeudi, on remet ça (y compris notre RdV avec les étoiles).
[Comme d'habitude, cliquez sur les photos pour les voir dans le bon sens et en grand format]